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La Chapelle funéraire des Sapinaud

    Au cœur du cimetière de Saint Laurent sur Sèvre, le visiteur ne peut manquer de remarquer l'imposant caveau de la Famille Sapinaud.
    Ces habitués de La Barbinière (alliés aux Duvau de Chavagne, les propriétaires) ont été acteurs et témoins à l'époque des guerres de Vendée. Pour en savoir plus, il suffit de lire les Mémoires de Madame de Sapinaud.
    Le nettoyage de ce caveau a été la première réalisation de la nouvelle saison de notre association.

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Bienvenue

Depuis 2019, un groupe de bénévoles, constitué en juin 2021 en Association Patrimoine et Histoire de Saint Laurent sur Sèvre, s'emploie à restaurer et embellir les vestiges de notre passé local. Le travail de la petite vingtaine de passionnés, encouragés et soutenus par la municipalité, est de plus en plus visible le long de nos routes et sur nos sentiers. De modestes arceaux ou des calvaires plus monumentaux retrouvent de l'éclat... et notre passé revit. Aujourd'hui, pour faciliter la communication entre ses membres, mais aussi pour se faire mieux connaître du public, l'association a le plaisir de mettre son petit blog à la disposition de tous. On y trouvera les documents officiels (statuts, par exemple), des photos ou vidéos des réalisations, et, le plus régulièrement possible, des articles sur les travaux en cours ou des rappels de notre riche histoire locale. Bienvenue donc sur le blog de Patrimoine et Histoire de St Laurent sur Sèvre .

Les crues de la Sèvre : une longue histoire...

      Depuis toujours - Raymond Le Penuizic* nous le rappelle - la Sèvre Nantaise, est connue pour ses « débordements ». Les pluies océaniques, en effet, y sont souvent généreuses. Et quelques jours consécutifs de précipitations suffisent, car le sol essentiellement granitique est peu perméable, le relief est pentu et les ruisseaux qui l'alimentent sont nombreux.     Les amateurs de dates et de précisions factuelles se régaleront avec l'article fort documenté de Bernard Raymond paru dans le Mag-infos , n°75, mars 2021, p.14-15 . On y apprend, en particulier, que la crue maximale répertoriée date des 25-26 novembre 1770.     Pour d'autres, ce sont plutôt les anecdotes et les souvenirs personnels qui viennent à l'esprit.     Souvenir de lecture d'abord. Dans ses Mémoires , Madame de Sapinaud raconte qu'à l'époque des Guerres de Vendée, il arrive que la dernière chaussée habituellement praticable, celle d'Etourneau, se trouve sous les eaux pendant plusi

Etourneau au fil des siècles

            A la veille d'une réunion de notre association qui évoquera peut-être la future restauration du moulin d'Etourneau envisagée par la municipalité, il n'est pas inutile de se référer aux pages (99 à 114) que notre ami Bernard consacre à ce précieux patrimoine dans son Histoire de Saint-Laurent (Ed. Hérault, 1987)      L'auteur nous laisse imaginer la vie intense du lieu pendant des siècles, en particulier l'univers sonore : le bruit de la rivière, les grondements de la meule, le piétinement des mules, les cris des enfants, les jurons des paysans...      La première mention du lieu remonte, en effet, à 1394.      Depuis, il est resté (ce qui n'est pas le cas de la plupart des autres moulins) la propriété du châtelain de la Barbinière. Il s'agit donc d'un moulin « banal » (= qui appartient au seigneur) : les paysans l'utilisent moyennant redevance.      Autre particularité : il est toujours resté « moulin à grain ». Deux meules sont e