Patrimoine et Histoire de Saint-Laurent/Sèvre

    Nos bénévoles se préparent à rénover l'Arceau de Bodet : la statue de la Vierge sera bientôt repeinte, ainsi que l'intérieur du petit monument.     C'est le moment d'évoquer son histoire.          Connu aussi sous de nom de "Refuge des Pécheurs" (et non des pêcheurs!), il date de la première moitié du XIXème siècle, nous dit Bernard Raymond.     Il a été érigé par les habitants eux-mêmes. Suite à "une grande inondation" selon une tradition. Pour remercier d'avoir été épargnés par une épidémie de choléra, selon une autre!..     Toujours est-il que l'Arceau a été béni, en 1855, par le curé de Saint Laurent, et restauré vers 1930. Quant à la statue primitive, en mauvais état, elle a été remplacée, après la guerre 14-18 par une nouvelle, dite "de la médaille miraculeuse" et offerte par les habitants de Bodet...  

       Cette semaine, nos bénévoles ont redonné une nouvelle jeunesse au Monument aux morts. L'occasion de rappeler son histoire.      Dès la fin de la guerre 14-18, dans la ferveur, chacune des 36 000 communes réalise un monument pour honorer ses « morts pour la France ». N'oublions pas aussi qu'à l'époque, beaucoup de foyers ont leur « autel familial », sous la forme de photos et de souvenirs exposés sur la cheminée...      La plupart du temps, ces monuments sont communaux. Mais dans nos régions, fort pratiquantes à l'époque, ils sont aussi paroissiaux. Et leur symbolique est alors d'inspiration catholique. Ainsi, la guerre et le front sont souvent assimilés à des « chemins de croix » et les soldats sont autant de Christ(s), « sacrifiés pour nous ».      A Saint Laurent, dès 1917, le curé souhaite la construction d'un monument « en hommage au Sacré Coeur » et lance une collecte...  En 1920, la municipalité, à son to...

Ces dernières semaines, nos bénévoles ne sont pas restés inactifs. La touche finale a été assurée, comme prévu, au Puits aux étangs. L'antimousse a aussi été appliqué au Calvaire de Pitié et à la Fontaine des Anges. Et les joints de l'Arceau de Bodet ont été refaits. Merci à tous pour leur engagement.  

       En ce mois de mai pluvieux, le "puits aux étangs" de la Pinsonnière, grâce en particulier à nos amis Camille, Gérard, Pierrot, Jean-Abel et Joël, a retrouvé une nouvelle jeunesse.     Les joints ont été refaits et le karcher a bien fonctionné... Les toutes dernières finitions seront assurées, mardi prochain, par notre amie Liliane...      On peut juger de l'évolution à partir des clichés suivants : 2019 2021                                                                                                     2024

       Au siècle dernier, ce "lundi de l'Ascension" était l'occasion d'un grand rassemblement autour du Calvaire de Pitié, qui nous est cher. Ce jour-là, en effet, était celui de la "Grande rogation".      Mais, de quoi s'agit-il ?     Les Rogations étaient, depuis bien avant le moyen-âge, une fête liturgique très suivie en milieu rural. Il s'agissait, pendant trois jours, de se préparer spirituellement à la Fête de l'Ascension du jeudi... mais aussi, et surtout peut-être, de demander (rogare, en latin ) une météo favorable aux récoltes à venir. Le jour le plus célébré, celui de la "Grande rogation" était donc le lundi.     Curé en tête, enfants de choeur portant bannières, la procession traversait les terres de la paroisse, de bon matin (il fallait aller au travail ou à l'école ensuite!) ... en direction d'un Calvaire parfois fort éloigné.     On chantait des cantiques, on récitait la "litanie des saints" jusqu...

       Cette semaine, les bénévoles de l'association ont repris du service pour un premier "nettoyage de printemps"...     C'est ainsi que la Croix Brebion, la Croix Saint Marc et la Croix Guerry ont retrouvé tout leur éclat.      Bientôt, ce sera le tour de la Croix Liard... en attendant la réinstallation de la Vierge et l'inauguration officielle du Calvaire de Pitié rénové.

            A la veille d'une réunion de notre association qui évoquera peut-être la future restauration du moulin d'Etourneau envisagée par la municipalité, il n'est pas inutile de se référer aux pages (99 à 114) que notre ami Bernard consacre à ce précieux patrimoine dans son Histoire de Saint-Laurent (Ed. Hérault, 1987)      L'auteur nous laisse imaginer la vie intense du lieu pendant des siècles, en particulier l'univers sonore : le bruit de la rivière, les grondements de la meule, le piétinement des mules, les cris des enfants, les jurons des paysans...      La première mention du lieu remonte, en effet, à 1394.      Depuis, il est resté (ce qui n'est pas le cas de la plupart des autres moulins) la propriété du châtelain de la Barbinière. Il s'agit donc d'un moulin « banal » (= qui appartient au seigneur) : les paysans l'utilisent moyennant redevance.      Autre particularité : il...